« Jour de fête » ! C”est ainsi qu’on aurait pu appeler la journée du 26 mars dernier en parodiant le film de Jacques Tati. Depuis longtemps ils se préparaient, depuis longtemps nous y pensions. « Ils » les mariés et « nous » la famille et les amis.
Le beau temps fut de la partie ajoutant au soleil de nos cœurs après deux années de pandémie et de peur de contamination dans les rencontres. Enfin des retrouvailles à visage découvert, sans masque et presque sans gestes barrières, bref, une vraie fête comme la plupart des fêtes sous le signe de la joie illuminant les visages des participants toutes générations confondues, vêtus de leurs plus beaux atours : nous allions fêter et célébrer l’amour de Lucie et de Guénolé.
Le beau temps fut de la partie ajoutant au soleil de nos cœurs après deux années de pandémie et de peur de contamination dans les rencontres. Enfin des retrouvailles à visage découvert, sans masque et presque sans gestes barrières, bref, une vraie fête comme la plupart des fêtes sous le signe de la joie illuminant les visages des participants toutes générations confondues, vêtus de leurs plus beaux atours : nous allions fêter et célébrer l’amour de Lucie et de Guénolé.
Les fêtes ont sans doute existé depuis le début de l’humanité, mais les traces les plus anciennes que nous possédons viennent de Mésopotamie, berceau de plusieurs civilisations.
Son rôle est capital pour la vie d”un groupe parce qu’elle renforce son appartenance à celui-ci. En se transmettant de générations en générations, elle renouvelle ce qui constitue le groupe et permet de relier le présent au passé en inscrivant ses membres dans une histoire.
Le mot « fête » vient du latin festi. A Rome, le calendrier était divisé en jours festi, les jours de repos consacrés aux dieux, et jours fasti, pendant lesquels il était permis de vaquer aux affaires publiques.
C’était donc un moment sacré de la vie en rupture avec le quotidien, un moment hors du temps rythmant le changement des saisons, les travaux agricoles et autres évènements. La fête permettait une ouverture à autre chose que ce que l’on vit habituellement, et aux autres. Pour Freud « la fête est un excès permis » qui permet de libérer ses pulsions, c’est le cas de Carnaval ou de feu Mallargé chez nous à Lannion !
Une des plus anciennes références se trouve sans doute dans le livre de la Genèse au verset 32 du chapitre 29, pour le mariage de Jacob et de Léa : « Laban rassembla tous les gens du lieu et fit un banquet », mais dès le chapitre 4 on y trouve un joueur de cithare et de flûte en la personne de Lubal, fils de Lamech, issu de la lignée de Henoc et descendant de Caïn. ll fut, dit la légende, l’inventeur de la musique et du chant. On peut supposer que la voix humaine, premier de tous les instruments, puis la cithare et la flûte, furent mis à contribution pour accompagner des fêtes !
Le Nouveau Testament évoque aussi des mariages : les invités à la noce, Cana, des festins, et de nombreuses fêtes enracinées dans le judaïsme telles que Pessah (Pâques) et Chavouot (Pentecôte).
Qu”elle soit familiale, privée, religieuse, nationale ou internationale, la fête est toujours l’occasion de vivre quelque chose avec d’autres dans une ambiance joyeuse et conviviale, un esprit de partage et d’enthousiasme. Comme au matin de la Résurrection, chaque dimanche, premier jour de la semaine, le Christ vient nous visiter. Lui faisons-nous fête ? Comme le renard du Petit Prince, prenons-nous le temps d’habiller notre cœur en vêtement de fête pour cette rencontre comme si nous allions au mariage de Lucie et de Guénolé ?