Si l’année civile commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre, il n’en est pas de même pour l’année liturgique qui elle est déjà commencée depuis le 1er dimanche de l’Avent. Elle prendra fin le dimanche 26 novembre 2017 jour de la fête du Christ, Roi de l’Univers.
L’année liturgique propose aux chrétiens de revivre l’histoire du Salut au cours d’une année. Elle s’articule autour des principaux moments de la vie du Christ : sa naissance (Noël), sa mort et sa résurrection (Pâques), et le don de l’Esprit (Pentecôte).
En invitant les chrétiens à accueillir Dieu dans leur vie et à rester tendus vers la venue du Royaume, elle déploie sur une année, ce que nous affirmons a chaque messe au moment de l’anamnèse : Nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus, nous cé-lébrons ta Résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire
.
Formant un cycle repris identiquement chaque année, son but est de créer un rythme en alternant des temps forts et des temps moins forts dits « ordinaires ››, ce qui permet d’échapper ainsi à la monotonie.
Cependant, le cycle ne tourne pas sur lui-même, il se présente sous la forme d’une spirale qui fait que le tour de piste ne nous ramène pas au point de départ ! Chaque année nous progressons et avançons dans la connaissance et la rencontre du Seigneur qui nous entraîne toujours plus loin.
À l’image d’une vrille, chaque tour de spirale par sa différence de profondeur ou d’intensité à chaque tour réalisé, creuse en nous la foi reçue à notre baptême.
Il s’est élaboré progressivement au fil des siècles. Son dernier remaniement date de 1969, dans le prolongement de la réforme liturgique décidée au concile Vatican ll, et comporte trois cycles : A, B, et C.
ll se répartit ainsi :
Chaque temps liturgique se voit attribué une couleur symbolique :
En conclusion, et avant d’aborder prochainement des éléments de l’année liturgique, celle-ci peut être comparée à un rite qui, au dire du renard qui apprivoisait le Petit Prince de Saint-Exupéry, « est ce qui fait qu un jour est différent des autres jours, une heure des autre heures ».
Article paru dans le n°373 de janvier 2017 du bulletin D’une rive à l’autre